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sieurs d'abandonner la Ligue et de se retirer vers le Roy : entre autres Florimond, marquis de Menelay, gouverneur de La Fcre-sur-POise, qui-sollicité par son pere, devoit encore remettre cette place sous la puis­sance du Roy. Mais son dessein ayant été découvert par le duc de Mayenne, il envoya Colas, lieutenant de ses gardes, pour l'empêcher. Colas prit avec lui huit capitaines et autres gens détermines, entra dans La Fere, rencontra le marquis de Menelay revenant de l'eglise, et sans autre forme de procès l'assassina.
Le samedi 20 d'avril, les ligueurs de Paris furent fort étonnés en apprenant la reddition de la ville de Chartres, assiégée par lo Roy depuis le 9 de fevrier. C'étoit une des meilleures places de la Ligue, qui après avoir résisté long-temps s'est rendue par composition le jour precedent, dès que les assiègés ont vu une nou­velle machine inventée par M. de Chastillon :• qui est un pont de bois couvert, au #moyen duquel les assié-geans alloient donner l'assaut.
[may.] Le vendredi troisieme jour de may 1591, la cour de parlement de Paris receut lettres du duc Maienne, par lesquelles il les prioit et importunoit pour la reception de Nulli (0 en l'estat de president de
des villes de l'Union, porte que les deux bulles monitoriales da pape Grégoire xiv sont nulles, injustes, et suggérées par les ennemis de la France : le clergé proteste toutefois qu'il ne veut pas se séparer du Saint-Siège. Il fut résolu en outre d'envoyer denx prélats vers Sa Sainteté, pour l'inviter à se reconnoître.
(0 La reception de Nulli: Etienne de Neully. En 156g, il avoit été nommé premier président de la cour des aides. Pierre de La Place, qui occupoit cette charge, ayant obtenu son rétablissement, Neully le ii t tuer à la Saint-Barthélemy.
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